Une écurie vouée au bien-être équin et humain
Le Havre de Galahia est un lieu de vie où règne calme et sérénité, il se trouve sur la commune de Bény, à 15 min de Bourg en Bresse, idéalement placé entre Lyon et Genève.
Inspiré par des concepts novateurs comme celui de l’écurie active, le Havre de Galahia répond à la fois aux besoins essentiels des chevaux de médiation, d’élevage et en pension. Mouvement, alimentation continue, vie sociale et épanouissante… Mais également aux besoins actuels des Hommes : se ressourcer, échanger, respirer, partager… se retrouver. Cela autant pour les propriétaires de chevaux que le public accompagné en équicie.
Gérée de manière agro-écologique, l’écurie souhaite respecter le vivant dans son ensemble. Nous nous devons de préserver la terre et ce qu’elle crée, en soutenant également l’adaptation aux changements climatiques actuelles.
Suite à la réhabilitation du milieu de vie des chevaux, notamment par la création d’une mare, de système de récupération des eaux de pluie, de haies dédiées aux petits animaux et la création d’un potager géré en permaculture, nous pouvons voir aujourd’hui de nouvelles espèces investir les lieux : hérissons, libellules, grenouilles, héron, canards… et différents autres oiseaux. Les chevaux profitent également des grands espaces, des arbres, d’espèces végétales diverses et du ruisseau.
Mouvement
Le mouvement, c’est la vie.
Alimentation raisonnée
Bien-être du cheval, mais également des prairies.
biodiversité
Notre avenir est déjà demain, nous nous devons de la préserver.
écoute
Tout être vivant, animal ou végétal, est capable de s’exprimer si on l’écoute.
Pourquoi la création d’une écurie alternative ?
Lors de notre projet d’installation, l’idée de construire une écurie avec une alimentation en foin continue, des aires stabilisées, une équi-piste, diverses zones stimulantes… était née pour nos chevaux d’équicie. Nous souhaitions améliorer au maximum leurs conditions de vie pour qu’ils puissent être pleinement disponibles dans leur relation avec nous, mais également pour l’accompagnement des personnes accueillies en équicie. Nous pouvons aujourd’hui voir les effets bénéfiques sur leur santé, leur comportement et également la relation que nous avons avec eux !
L’écurie que nous avons construite n’est pas seulement un système. C’est avant tout une vision holistique des chevaux, une philosophie, en constante évolution. Peu importe le mode d’hébergement des chevaux que nous hébergeons, que ce soit sur l’écurie active/dynamique, la pension avec boxe et sorties quotidienne en groupe, la pension pré plus classique, les besoins fondamentaux des chevaux doivent être garantis :
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- Alimentation à base de foin à volonté
- Accès réfléchi à l’herbe
- Confort pour leurs activités de maintenant
- Maximum de mouvement
- Contacts sociaux quotidiens, même pour les étalons
- Un suivi sanitaire et des soins pour leur santé
L’équipe du Havre de Galahia
Carole Gau
Agricultrice, Gérante d’écurie, Équicienne et Éleveuse
Originaire de l’Ain, terre de cheval, je grandis aux côtés de ces êtres majestueux. Au départ, uniquement au travers des vitres de la voiture ou aperçus lors de randonnées familiales… mais pour une raison que j’ignorais, c’est vers eux que j’ai toujours voulu aller.
À l’âge de 6 ans, après un voyage en Camargue, mes parents m’offrent des cours d’équitation en centre équestre à la rentrée. C’est là-bas que j’appris à monter et où je passais tout mon temps. Quelques années plus tard, je me rendis compte que l’approche du cheval et l’enseignement qui m’était proposé ne correspondais pas à ce que je voulais apprendre des chevaux. C’est ainsi que j’eus ma première ponette à l’âge de 14 ans. Je devins à ses côtés ce que j’ai nommé « une égarée équestre ».
D’une manière autodidacte, je grimpe sur son dos à cru et sans harnachement et nous parcourons ainsi de nombreux kilomètres ensemble. Nous sommes passés par toutes les disciplines, beaucoup d’enseignants, différentes pratiques et surtout, différentes pensions. Durant ces années, j’ai cheminé vers une approche juste et éthique du cheval, dans la manière d’évoluer avec lui, mais celle aussi d’en prendre soin. Ma rencontre et mon grandir avec cette première jument ont fait émerger mon projet professionnel et m’ont naturellement conduite vers le métier d’Équicien. C’était une évidence, parfaitement aligné avec ma vocation : faire le lien entre l’Homme et le Cheval.
En parallèle de ces études sur 3 ans, je continue à me former auprès d’hommes et de femmes de chevaux, je tire de chaque rencontre, stages, formations, tout ce qu’il me semble pertinent dans l’approche de ces êtres si fascinants. Puis j’ajoute à mes expériences des connaissances supplémentaires sur l’équithérapie, l’hippothérapie, la biomécanique générale des chevaux, la communication animale, le travail des chevaux, l’élevage, l’alimentation, la podologie…
Et quelque chose revient quasiment à chaque fois dans mon esprit : le lieu de vie.
Oui, parce que même l’équitation la plus juste, l’approche la plus bienveillante, le meilleur entretien des pieds… ne peut pas être assez sans un hébergement adapté à ces animaux, faits pour vivre dehors, ensemble, avec le ventre remplie de fibres.
C’est ainsi qu’est né mon envie de réaliser ce que j’avais du mal à trouver : un lieu construit du point de vue du cheval, pouvant également apporter du bien-être aux Hommes, en coopérant avec le sol et le vivant plutôt qu’en l’exploitant.